Forêt de l’Illwald, début de l’automne par une belle journée ensoleillée.
Dans l’ombre des sous-bois, sous les arbres qui commencent à prendre leurs parures rutilantes, dans la moiteur gourmande de l’humus, se dressent les champignons.
Alors que les bois s’endorment dans l’indolence de leur petite mort, ces tiges multiformes coiffées d’un casque, parées de lamelles ou de corolles, s’érigent fièrement pour exploser en courtes cérémonies orgiaques.
Ce duo en est l’expression la plus directe comme si, toute pudeur oubliée, un sujet d’apparence anodine ou pourquoi pas romantique, se révèle un hommage manifeste au bonheur le plus intime du couple.
La nature fongique de ces corps spongieux leur donne une allure organique, peaux et muqueuses tout à la fois. Leurs couleurs anatomiques comme leur position, l’un debout couvrant l’autre, cambré et arrosé de la blancheur des spores que son compagnon a déversées, concourent à érotiser le sujet. Le bokeh contribue à la sensualité de l’image en lui donnant une dimension intime et manifeste à la fois. De l’apparente étreinte que donne à voir la scène nichée parmi les feuilles sèches, rien n’est voilé, tout est montré par le cadrage, central. Le choix de conserver la crudité de la couleur parachève l’allure licencieuse de l’œuvre.
Quelle que soit l’intention initiale de l’artiste, ce cliché offre une ouverture d’interprétation immense, allant du poster qui ferait le bonheur de n’importe quel mycologue invétéré à l’affiche la plus revendicative de la liberté de jouir. C’est la force de cette photographie, très loin d’être anodine.
Je ne signerai pas « en toute objectivité », tant ma passion pour les champignons est connue ;)
Trop mignon!!
RépondreSupprimerQuel beau tableau, réconfort et tendresse
Forêt de l’Illwald, début de l’automne par une belle journée ensoleillée.
RépondreSupprimerDans l’ombre des sous-bois, sous les arbres qui commencent à prendre leurs parures rutilantes, dans la moiteur gourmande de l’humus, se dressent les champignons.
Alors que les bois s’endorment dans l’indolence de leur petite mort, ces tiges multiformes coiffées d’un casque, parées de lamelles ou de corolles, s’érigent fièrement pour exploser en courtes cérémonies orgiaques.
Ce duo en est l’expression la plus directe comme si, toute pudeur oubliée, un sujet d’apparence anodine ou pourquoi pas romantique, se révèle un hommage manifeste au bonheur le plus intime du couple.
La nature fongique de ces corps spongieux leur donne une allure organique, peaux et muqueuses tout à la fois. Leurs couleurs anatomiques comme leur position, l’un debout couvrant l’autre, cambré et arrosé de la blancheur des spores que son compagnon a déversées, concourent à érotiser le sujet.
Le bokeh contribue à la sensualité de l’image en lui donnant une dimension intime et manifeste à la fois. De l’apparente étreinte que donne à voir la scène nichée parmi les feuilles sèches, rien n’est voilé, tout est montré par le cadrage, central.
Le choix de conserver la crudité de la couleur parachève l’allure licencieuse de l’œuvre.
Quelle que soit l’intention initiale de l’artiste, ce cliché offre une ouverture d’interprétation immense, allant du poster qui ferait le bonheur de n’importe quel mycologue invétéré à l’affiche la plus revendicative de la liberté de jouir. C’est la force de cette photographie, très loin d’être anodine.
Je ne signerai pas « en toute objectivité », tant ma passion pour les champignons est connue ;)
Bon alors, honnêtement, je n'avais pas perçu la dimension érotique de l'image. Maintenant que tu le dis....
SupprimerMaintenant que je le dis, je passe pour un pervers mycophile... ;o)
SupprimerHa ha ha !!!! Mais non !!!! 😁
SupprimerTout le monde comprendra que je suis Ivaulophile, alors. :)
RépondreSupprimerJe crois en effet qu'il n'y a aucun doute là-dessus ! :D
Supprimer