Sous un angle inédit

L'église de Châtenois, ce n'est pas que des tuiles vernissées...



Commentaires

  1. Dans un décor spectral où les doigts de l’hiver, qu’incarnent les arbres dénudés, fouaillent la nuit noire à la recherche de lumière, se dresse un bastion flamboyant au visage menaçant casqué de pointes.
    Ses yeux, horloges de ténèbres procédant de l’essence même de la nuit, possèdent le regard du mastodonte de pierre et de rouages laissé dans une attente vigilante, prêt à dévoiler sa puissance ou sa violence.
    On ne sait quelle fournaise infernale produit une lumière intérieure aussi puissante, mais on peut en imaginer la mécanique interne, engrenages et technomancie, sorcellerie et technologie rassemblées dans un sarcophage gigantesque d’orichalque, pierre rayonnante de magie lumineuse.
    Qu’une menace soit détectée et le rotor des clochetons se mettra en mouvement et déploiera ses canons et ses radars. Et peut-être, dans un mugissement de vapeur, la tour du clocher s’élèvera t-elle inexorablement dans le ciel pour lancer son défi de plus haut.
    (Humble hommage à l’œuvre de Hayao Miyazaki que les décors alsaciens avaient inspiré pour le Château ambulant).

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