Galeries royales

Promenade chic en plein coeur de Bruxelles !



Commentaires

  1. Bruxelles a été pour Delphine une source inépuisable d'inspiration architecturale. Elle propose ici une vision de la temporalité des œuvres humaines.
    La modernité d'une époque devient-elle forcément le classicisme de celles qui suivront ?
    Les galeries royales Saint Hubert, premières du genre en Europe, abritent une horloge, une rose des vents et un baromètre.
    Un quatrième cadran, mystérieux, constitue au centre de cette photographie, le point de fuite qui invite à une traversée, plus qu'à une promenade.
    L’œil est guidé à travers ce couloir temporel, fleuron d'une époque.
    Ce voyage dans le temps nous entraîne, pourquoi pas, jusqu'à l'inauguration des galeries royales. De la rémanence lumineuse dans la vitrine à droite, on peut imaginer la fée électricité éclairer ce tableau que n'auraient pas renié certains maîtres du Rococo. Les toilettes des promeneurs rivalisent de splendeur avec le luxe des boutiques.
    Les lignes de fuite capturent le regard, happé par un cadrage centré sur un point de mire symbolique à souhait.
    La lumière, offerte par la verrière qui protège le passage, surligne à la fois les traits et la piste brillante, substance lisse, presque immatérielle au fond du couloir.
    Ce mouvement, appuyé par la symétrie des lieux comme du cadrage, participe pleinement à la beauté de l'image.
    Il n'empêche nullement le regard de s'arrêter sur les détails et, notamment, de s'apercevoir que Delphine a peuplé sa photographie, hommage à la vie qu'elle a ressentie à Bruxelles.
    Loin d'un tableau statique, minéral, on assiste au passage de la vie à travers le temps, un peu comme ces symboles utilisés par G. Pal dans son film tiré de la Machine à explorer le temps (H G Wells). Les promeneurs du passé et les flâneurs du présent partagent, au delà du temps, l'admiration de la beauté.
    En toute objectivité...

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