Cadre d'automne




Commentaires

  1. S'il fallait une introduction et une conclusion aux derniers travaux réunis (automne et reflets) de Delphine (AKA Ivaule), cette image en tiendrait lieu tout à la fois.
    On y retrouve en effet une parcelle de chacun des ingrédients qui compose la puissance évocatrice de ses dernières œuvres : or liquide de l’alchimiste, verts riches du poète, miroirs de la magicienne, perspective et profondeur de vue de la pythie…
    Ici, c’est le livre d'une nouvelle aventure qui s'ouvre, sur le fil d'une rivière, d'une histoire qui se construit pas à pas.
    Elle invite au voyage vers un horizon lumineux.
    Nul besoin d'un vaisseau, l'œil sera notre compas.
    Chaque plan, chaque détail est une page et chaque page contient ses lignes propres, ses couleurs et ses péripéties.
    La rivière nous guide, naviguant sur la surface, entre le réel et les reflets, vecteur par lequel les mondes se rejoignent.
    Mais le soleil s'y abîme aussi, témoins de la mélancolie des jours qui raccourcissent.
    La rivière recèle de sombres eaux, cachant les racines traitresses et les bourbiers que la vie réserve au détour d’un méandre.
    L’histoire racontée s’interrompt sur un silence, car la lumière ne raconte pas ce qu’elle éclaire si vivement. Histoire d'amour, histoire de vie, conte de fée ou tragédie, ce silence ne saurait pourtant être vide.
    L'idée des souvenirs présents dans chaque feuille dorée me séduit. Si l'on arrêtait la chute de l'une ou l'autre, on y verrait les instants d'éternité que Delphine nous a offerts, entremêlés des sentiments, des failles et des fiertés de l'artiste.
    Même si j'en partage la presque totalité,
    En toute objectivité,
    Sam

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