PAN PAN PAN Qui cogne à l'huis? C'est moi, grogne t'il à travers ses bacchantes. Ces immenses bottes font trembler le sol et la garde de son grand couteau racle le coin de la grande porte ouverte. J'ai apporté le vin, annonce t'il par dessus le tonneau serré dans ses bras. Et de refermer derrière lui.
PAF PAF PAF Qui frappe ainsi? C'est moi lance t'elle au delà de son menton en galoche. Les clous de ses semelles font jaillir des étincelles sur les cailloux et son chapeau frotte les pointes de la herse relevée. J'ai pris du fromage, grince t'elle en tendant un sac graisseux. Et de donner du talon dans la porte.
GRAT GRAT GRAT qui gratte ici? C'est moi, geint-il laissant pendre sa longue langue entre ses dents acérées. La queue basse, le poil rêche et hirsute, il couche les oreilles en franchissant la poterne. J'ai volé un pain dans le bourg, en bas, et l'ai déposé là, ne l'oubliez pas. Et de ramper vers l'obscurité derrière les murs.
TOC TOC TOC Qui toque à la porte? C'est moi dit l'enfançon, j'ai froid, j'ai peur, ouvrez-moi s'il vous plaît. Que donneras-tu? Mes mains sont aussi vides que mon ventre, j'en suis désolé. Allons, tu tombes bien, entre.
La fête bat son plein et les cris retentissent. Comme si de la nuit, il fallait se venger. Puis tout se tait, finis les cris qui rebondissent. Alors l'enfançon sort. Vraiment, j'ai bien mangé.
PAN PAN PAN
RépondreSupprimerQui cogne à l'huis?
C'est moi, grogne t'il à travers ses bacchantes.
Ces immenses bottes font trembler le sol et la garde de son grand couteau racle le coin de la grande porte ouverte.
J'ai apporté le vin, annonce t'il par dessus le tonneau serré dans ses bras.
Et de refermer derrière lui.
PAF PAF PAF
Qui frappe ainsi?
C'est moi lance t'elle au delà de son menton en galoche.
Les clous de ses semelles font jaillir des étincelles sur les cailloux et son chapeau frotte les pointes de la herse relevée.
J'ai pris du fromage, grince t'elle en tendant un sac graisseux.
Et de donner du talon dans la porte.
GRAT GRAT GRAT
qui gratte ici?
C'est moi, geint-il laissant pendre sa longue langue entre ses dents acérées.
La queue basse, le poil rêche et hirsute, il couche les oreilles en franchissant la poterne.
J'ai volé un pain dans le bourg, en bas, et l'ai déposé là, ne l'oubliez pas.
Et de ramper vers l'obscurité derrière les murs.
TOC TOC TOC
Qui toque à la porte?
C'est moi dit l'enfançon, j'ai froid, j'ai peur, ouvrez-moi s'il vous plaît.
Que donneras-tu?
Mes mains sont aussi vides que mon ventre, j'en suis désolé.
Allons, tu tombes bien, entre.
La fête bat son plein et les cris retentissent.
Comme si de la nuit, il fallait se venger.
Puis tout se tait, finis les cris qui rebondissent.
Alors l'enfançon sort. Vraiment, j'ai bien mangé.
Oui, méfions nous des enfancons ! 😨
Supprimer