Capturée depuis un chemin de promenade reliant Chatenois à Kintzheim, l'image est assez précisément décrite dans son titre pour en circonscrire l'objet. Celui-ci ne dit néanmoins pas combien le soleil illumine alors la journée et réchauffe l'atmosphère, comme si l'esprit de la saison avait voulu rendre un dernier hommage à l'abondance et au renouveau. C'est étrangement de cela, en grande partie, que la citadelle photographiée ici est le symbole. Vitrine d'une société fière de sa force conquérante et de ses richesses de toutes sortes, le Haut-Koenigsbourg émerge de sa colline boisée, au loin, se découpant sur un ciel serein et lumineux. Il est le but de la promenade du regard, lointain, pas tout à fait distinct, mais visible, possible. Il y a toutefois un cap, médian, à dépasser. Avant la ligne qui traverse l'image : le réel, le présent. Ensuite, l'indéfini, l'avenir dont la proximité rassure. Puis l'inconnu se cache entre les plans, la couleur change, s'assombrit, se refroidit même et l'image se floute. Ce sera le temps et le lieu de l'hiver et de ses épreuves. Mais quelle qu'en soit la dureté, l'espoir est emmuré solidement dans un bastion beau et puissant, dont l'immuabilité rassure et la relative proximité attire. Cela n'est pas facile, semble nous dire Delphine mais c'est juste de l'autre côté. Ainsi, le premier plan encadre délibérément l'image, par des arbustes des bords de chemins, dont l'élan visuel participe directement à la course de l’œil. Le second plan se subdivise par les lignes autant que par les couleurs, du chaud vers le tiède, du précis vers l'incertain. Le vide derrière le second plan est un pont pour le regard qui s'accroche aussitôt au point culminant, rassurant, qui se détache sur le ciel. On veut en savoir plus, en voir plus. Aujourd'hui attraction touristique témoins d'une époque révolue, l'histoire ayant fait traverser de bien sombres hivers à la région, le Haut-Koenigsbourg, sous l'objectif de Delphine, retrouve sa riche aura protectrice, bienveillante et porteuse d'espoir. Renouveau et abondance, des pierres solides pour construire un château fort ! Quant à moi, avec l'autorisation de l'artiste, je choisis de le rebaptiser "Amour". En toute objectivité... ou presque...
Capturée depuis un chemin de promenade reliant Chatenois à Kintzheim, l'image est assez précisément décrite dans son titre pour en circonscrire l'objet.
RépondreSupprimerCelui-ci ne dit néanmoins pas combien le soleil illumine alors la journée et réchauffe l'atmosphère, comme si l'esprit de la saison avait voulu rendre un dernier hommage à l'abondance et au renouveau.
C'est étrangement de cela, en grande partie, que la citadelle photographiée ici est le symbole.
Vitrine d'une société fière de sa force conquérante et de ses richesses de toutes sortes, le Haut-Koenigsbourg émerge de sa colline boisée, au loin, se découpant sur un ciel serein et lumineux.
Il est le but de la promenade du regard, lointain, pas tout à fait distinct, mais visible, possible.
Il y a toutefois un cap, médian, à dépasser.
Avant la ligne qui traverse l'image : le réel, le présent.
Ensuite, l'indéfini, l'avenir dont la proximité rassure.
Puis l'inconnu se cache entre les plans, la couleur change, s'assombrit, se refroidit même et l'image se floute.
Ce sera le temps et le lieu de l'hiver et de ses épreuves.
Mais quelle qu'en soit la dureté, l'espoir est emmuré solidement dans un bastion beau et puissant, dont l'immuabilité rassure et la relative proximité attire.
Cela n'est pas facile, semble nous dire Delphine mais c'est juste de l'autre côté.
Ainsi, le premier plan encadre délibérément l'image, par des arbustes des bords de chemins, dont l'élan visuel participe directement à la course de l’œil.
Le second plan se subdivise par les lignes autant que par les couleurs, du chaud vers le tiède, du précis vers l'incertain.
Le vide derrière le second plan est un pont pour le regard qui s'accroche aussitôt au point culminant, rassurant, qui se détache sur le ciel.
On veut en savoir plus, en voir plus.
Aujourd'hui attraction touristique témoins d'une époque révolue, l'histoire ayant fait traverser de bien sombres hivers à la région, le Haut-Koenigsbourg, sous l'objectif de Delphine, retrouve sa riche aura protectrice, bienveillante et porteuse d'espoir.
Renouveau et abondance, des pierres solides pour construire un château fort !
Quant à moi, avec l'autorisation de l'artiste, je choisis de le rebaptiser "Amour".
En toute objectivité... ou presque...
Autorisation accordée ! :)
Supprimer